Entraînements

Un entraînement ça fleure bon la terre, le sang et les larmes, ainsi que l'envie de rester là, la gueule enfoncée dans un pied et demi de boue, à réfléchir sur le sens de la vie, tout en ruminant l'herbe, inhalée 30 secondes plus tôt, lors du passage sur son corps d'un tramway nommé au choix Nounours, Athos, Schump, Robin, Schuers, Tom, Benoît, 2 Victors, 3 Alexandres, 5 Juliens... Être Guignol c'est tout çà à la fois, et bien plus encore ! Viens comme tu es, de toute façon tu repartiras pas pareil.

Jérémie ©

Où et quand??

Tous les samedis, sur terrain de rugby à 200 mètres du métro 4 cantons. Tous les samedis, par tempête, pluie, neige, marée haute, grêle, etc...

Les règles

Principe Le rugby est — en pratique — un sport de brutes où deux équipes de 15 joueurs (ou 49) se mettent sur la gueule pour écraser un ballon derrière le camp adverse. Dans une des variantes du rugby, le football, le principe consiste à écraser le torse de son adversaire à coups de tête. Pour ne pas dépasser les capacités d'accueil des hôpitaux, le nombre des joueurs y est réduit à 11.

Origine Certaines sources font remonter l'origine de ce sport à Saint Denis, le premier évêque de Paris. Mais le rugby moderne a été inventé par les anglais qui en avaient marre de se faire écraser au foot par les étrangers. Ils ont alors décidé de changer la forme du ballon pour que ses réactions (au ballon) soient complètement anarchiques et ainsi déstabiliser les joueurs adverses.

Son origine britannique explique le fait que le rugby mondial soit dominé par des nations anciennement anglaises, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du sud, les boeufs, la France, le Danemark et bien sûr l’Italie.

Le rugby est une vraie passion pour ses joueurs :"c'est la passion du ballon, c'est la baston!" Le rugby se pratique avec dit on une Beuchigue et des Pagelles...

Compétition Il existe plusieurs compétitions de rugby. La coupe du monde est la plus internationale. Mais celle qui intéresse le plus les Européens, c’est le Tournoi des 6 Nations.

Comme à son habitude, la France pratique régulièrement le Hold-up dans ce tournoi.

Il existe aussi le Tournoi des 3 Nations dans l'hémisphère Sud parce qu'il n'ont pas trouvé assez d'équipes pour faire un vrai tournoi. Et encore, "équipe" c'est un bien grand mot, la plupart sont en effet des îles minuscules dont personne ne connait le nom ; d'ailleurs, suite à l'engloutissemnt prochain de ces îles à cause du réchauffement climatique, le tournoi des 3 Nations deviendra bientôt le tournoi de la Nation, où l'Australie (seul pays assez grand pour subsister) affrontera l'Australie dans de grands matchs (enfin surtout un).

En France il y a le TOP 14 dans lequel s'affrontent des villes plus ou moins rugballistique (cf: Narbonne n'a rien à voir avec le Rugby; ça fait toujours rire ses voisins Biterrois quand on parle de Rugby là bas... Le mot "Biterrois" fait rire le reste de la France pour d'autres raisons).

Le Championnat de France a pour particularité d'être le Championnat de Toulouse et sa banlieue, mais d'être toujours remportée par Paris ou Biarritz.

Les prises Le rugby comme tous les arts martiaux, possède un panel de coups puissants qui permettent de terrasser l'adversaire. en voici quelques uns :

la "mouillotte" : consiste à tremper un crampon dans l'oeil de son adversaire, quand celui-ci est à terre.

le "croissant au beurre" : défoncer le ventre du joueur adverse en donnant de grands coup de pieds dans l'estomac.

le "bouquet de persil" : tondre son adversaire en utilisant ses doigts ou ses dents.

"1000 ans de souffrance" : enfoncer le ballon dans le postérieur de l'adversaire d'un puissant coup de pied sauté.

le "oreilles de mickey" : enfoncer le ballon dans le conduit auditif d'un trois-quart centre, s'il y a résistance n'hésitez pas à y aller à deux.

le "steak tartare" : écrabouiller, mâcher ou malaxer son adversaire à coup de crampons sur le corps(se fait généralement à plusieurs).

Le "bisou baveux" : dans la mélée, arracher la joue ou l'oreille de l'adversaire avec les dents et la macher jusqu'à ce que les morceaux soient aussi fins que des bouts de steak hachés. Ensuite, crachez-les à la figure de l'adversaire.

Le "biscotte" : deux joueurs plaquent un adversaire pendant qu'un troisième vient lui piétiner les cervicales avec les crampons. Ça fait comme de la biscotte.

Les postes Au rugby, les postes sont liés à la boisson: les avants ont une alimentation faite à base d'apéros, avant les festins habituels (où il est très dangereux de leur offrir du poisson). Ils sont carrément appelés première, deuxième et troisième bar. Les demis sont les moins buveurs, ils n'ont pas le temps, eux qui doivent déjà faire les beaux. Enfin les trois quarts, eux aussi élevés à la bière, sont tout de même plus "sobres" que les gros.

Pilier ( N° 1 et 3 ) ou pilar : Sorte de croisement entre un sanglier atteint de schizophrénie et de nain de jardin . Le pilier de base est généralement petit, gras comme un moine, de petits yeux porcin, de la bave aux lèvres et questionne régulièrement ses collègues de cette phrase relativement philosophique "Quand est ce qu'on mange ?". Il fait partie de la première ligne , avec son camarade le talonneur et son autre compagnon pilier. Ces sympathiques joueurs ont l'immense honneur de se foutre sur la gueule directement avec leurs homologues adverses lors des mêlées fermées. N'hésitez pas à croquer les oreilles de vos adversaires : elles sont là pour ça! Plus un pilier a le sourire à la fin d'un match, plus son adversaire est en sang. Le pilier droit est encore plus fada que le gauche, et pourtant le gauche ne sait pas toujours que le rugby se joue avec un ballon. Lors de la troisième mi-temps, si vous ne trouvez plus le gras dans votre assiette, il est certainement au fond de leur gosier.

Talonneur ( N° 2 ) : De la même sous-famille que le pilier (la première ligne, aussi prisée sur le pré que dans les tranchées), sauf qu'il est plus petit (et légèrement plus intelligent , mais vraiment un tout petit peu), mais possède les mêmes moeurs carnivore. Contrairement a ce qu'on peut penser ,le talonneur a bel et bien pour rôle de coller un bon coup de talon dans le ballon quand le nain de jard...le demi de mêlée l'introduit dans la mêlée (Je me repète et je vous emmerde). Il lui incombe également la tâche ingrate de lancer le ballon en touche, allez savoir pourquoi puisqu'il a souvent les plus grosses mains et les moins habiles! Sans doute les créateurs du jeu trouvèrent que ce poste était trop ingrat (Son rôle se limitant a taper du talon une fois tout les quarts d'heures dans le ballon ...), jugèrent plus judicieux de lui rajouter un petit quelque chose pour équilibrer (Bien que cela reste moins fun que de coller un ballon entre les deux perches). Amateurs de bonne chair, ils aiment enfoncer les fourchettes dans les yeux de leurs adversaires.

Deuxièmes lignes ( N° 4 et 5 ) : Avoisinant généralement les 2 mètres , ce sont les plus grands de l'équipe, et ils sont bien souvent aussi cons qu'ils sont grands ...Ce joueur bourrin (pléonasme) n'a généralement aucun scrupule a déboîter le fémur de son vis-à-vis ou à l'enterrer vivant dans l'en but.Son rôle est néanmoins important car ces deux grandes perches sont ceux qui contrôlent la direction de la mêlée ,et qui sont capables de la retourner (Relativement difficile , car il faut encore manoeuvrer les 3 gros porcs en première ligne...). Leur gabarit en font également de parfaits sauteur en touche, les rendant adeptes des batailles aériennes. On a tendance à dire qu'un bon deuxième ligne sauteur en touche équivaut à 5 bombardiers B52. Les oreilles de choux leur donnent un style inimitable, sauf pour les premières lignes.

Troisièmes lignes ailes ( N° 6 et 7 ) : Véritables cauchemars des demis de mêlée, leur rôle consiste principalement à applatir la colonne de ce dernier lors de sa sortie de mêlée , pour l'empêcher de distribuer son ballon aux arrières.Ils plaquent généralement comme des malades, que l'on ait le ballon ou non n'est pas leur problème , on n'a qu'a pas être devant eux ...Ils ne sont jamais les derniers quand il s'agit de déclencher une générale, mais sont en revanche les premiers à sortir sur carton tout postes confondus (et les premiers responsables des sorties sur blessures curieusement)

Troisième ligne centre ( N° 8 ) : C'est l'espèce d'énorme tas de muscles au bout de la mêlée. Il est moyennement bien placé dans la mêlée (Il a les culs des deux deuxièmes lignes juste devant les yeux) mais possède un rôle assez équilibré comparativement aux autres avants. En effet, il est bien rare que ces derniers arrives à trainer leurs grosses carcasses maladroites jusqu'à l'en but sans se faire ensevelir par une horde de crevards auparavant . Un bon numéro 8 doit se montrer percutant, et faire regretter sa naissance au malheureux qui aurait eu l'audace de tenter de le plaquer . Comprenez par là que si un petit malin pense pouvoir se la ramener en tentant un plaquage sur ce véritable char d'assaut, il y a davantage de chance qu'il finisse éparpillé aux quatre coins du terrain que d'arriver à le ralentir ne serait ce que d'un millième de seconde. Faut pas déconner.

Demi de mêlée ( N° 9 ) : Le plus petit gabarit de l'équipe. Autant dire que le demi de mêlée doit régulièrement être remplacé, pour peu que la troisième ligne d'en face se montre pour le moins hargneuse. Son rôle consiste à introduire le ballon dans la mêlée pendant que les deux packs sont occupés à s'euthanasier joyeusement. Puis, si le troisième ligne centre ne s'en saisit pas , il le récupère à sa sortie . Notons que dans ce deuxième cas, c'est là qu'il risque le plus de se ramasser un énorme troisième ligne sur le râble (Pour reprendre les termes de l'Essec).Il doit également avoir un bon jeu au pied , si il veut survivre assez longtemps pour finir le match , car expédier loin un ballon peut éviter le plaquage (ou pas hélas ...). C'est souvent le plus malin (et oui, il en faut un quand même, et même si tout est relatif), ce qui lui permet de survivre parfois.

Demi d'ouverture ( N° 10 ) : C'est celui qui ressemble au mannequin de la pub Armani. Généralement un ancien footballeur qui a su retrouver sa lucidité , il doit pouvoir alimenter intelligemment ses trois quarts en bons ballons , tout en étant parfaitement coordonné avec son demi de mêlée. Théoriquement un des joueurs les moins exposé au plaquage avec l'arrière , cela peut très rapidement changer pour peu qu'il s'aventure au delà des 22 adverses en possession du ballon. Il doit être lucide quand les avants ont le nez dans la boue et l'esprit au même endroit. Star de l'équipe, c'est grâce à son génie que l'équipe gagne, mais c'est de la faute des gros qui se sont échappés si l'équipe perd. Un type aurait un jour vu un ouvreur plaquer, en 78.

Trois quarts ailes ( N° 11 et 14 ) : Les trois caractéristiques de ces joueurs sont leur vitesse , leur rapidité et leur vélocité. C'est tout ce qu'il faut pour être un bon ailier! Rien d'autre. Oh , peut être savoir un peu plaquer des fois que votre vis-à-vis ait survécut aux bombardements des troisièmes lignes et que l'arrière soit encastré dans la pelouse à ce moment là, mais généralement, à part attendre qu'on vous refile le ballon directement dans les mains et filer à tout allure vers l'en but adverse , vous risquez de rentrer dans une phase de sommeil post-traumatique assez rapidement. Plus que les autres sujet au rhume, le jours de match sous la pluie avec jeu en percussion.

Trois quarts centres ( N° 12 et 13 ) : Malheureusement pour toi , si tu n'a jamais commis d'homicide volontaire, tu ne pourra pas jouer ce poste. Ces joueurs ne montrent aucune pitié pour leurs adversaires, ils ne parlent à personne, rentrent tout seuls chez eux le soir, sans doute pour aller découper leur voisine à la scie sauteuse. Ils se nourrissent exclusivement de vin chaud et écoutent de la musique bretonne durant leur temps libre. Des gens dangereux... Les centres doivent savoir tout faire, et pourtant sont moins félicités que les autres trois-quarts, qui marquent des essais. C'est de là que leur vient leur soif de sang.

Arrière ( N° 15 ) : Un proche parent du demi d'ouverture, mais plus complet, car en plus d'un coup de pied irréprochable, l'arrière doit savoir délivrer des plaquages impeccables et avoir une bonne vitesse de pointe. Sans doute le poste le plus stressant du jeu , car si jamais vous vous amusez à faire le con avec vos potes les avants pour aller casser du trois quart, vous risquez fort de vous en mordre la queue en voyant déambuler à fond les ballons cette saloperie d'ailier vers la ligne d'en but. En outre, vous devez résister à une charge sauvage d'un troisieme ligne et être prêt à subir une pendaison généreusement offerte par votre équipe au cas où vous plantiez votre plaquage.